Plus de 400 cas d’intoxication par des champignons ont été rapportés aux centres antipoison depuis le 1er juillet 2024, alerte l’ANSES. En comparaison, l’année dernière, 250 cas d’intoxication avaient été signalés entre août et octobre, pour un total de 1 400 cas en 2023.
Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), depuis le 1er juillet 2024, plus de 400 cas d’intoxications ont été rapportés aux centres antipoison. « Leurs conséquences sur la santé peuvent être graves, conduire à une hospitalisation voire au décès » et provoquer des troubles digestifs sévères, des complications rénales et des atteintes du foie « pouvant nécessiter une greffe », rappelle l’ANSES, qui s’inquiète de leur hausse. En 2023, 250 cas avaient été signalés entre août et octobre.
L’ANSES relaie sur son site les bonnes conduites de ramassage de champignons et de consommation à adopter. Parmi elles, ne consommer que les champignons parfaitement connus, ne pas les donner aux jeunes enfants, éviter l'identification via des applications de reconnaissance sur smartphone en raison des risques d'erreur et faire vérifier toute récolte douteuse par un spécialiste. Un message que les pharmaciens peuvent également relayer auprès de leurs patients, d’autant plus que le mois d’octobre est habituellement celui où les intoxications sont les plus fréquentes.
Les intoxications sont souvent la conséquence d’une confusion entre des espèces comestibles et toxiques. La consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal conservés ou mal cuits est également une cause fréquente.
L'an passé, entre le 1er juillet et le 31 décembre 2023, 1 400 intoxications avaient été rapportées aux centres antipoison, sans causer de décès. Et en 2022, 1 923 intoxications avaient été rapportées, provoquant la mort de deux personnes.
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