Les pharmaciens des groupements Unipharm Gironde et Unipharm Normandie-Île de France s’engagent dans la lutte contre la soumission chimique en proposant le test LISA, capable de détecter les drogues et les médicaments présents dans les boissons.
À partir de début novembre, les groupements Unipharm Gironde et Unipharm Normandie-IDF lancent conjointement la campagne « Balance Ton Verre » afin de sensibiliser les patients aux dangers de la soumission chimique. En plus d’affiches, les officines des groupements recevront des documents pour former leurs équipes à la prévention (détection des symptômes) ainsi qu’à l’écoute et l’orientation de la patiente sous emprise.
À l’occasion de cette campagne, les pharmacies participantes proposeront à la vente LISA, un test innovant conçu pour détecter les drogues et médicaments les plus fréquemment utilisés lors d'agressions par soumission chimique.
Fabriqué en France par la société Clear Drink, il s’agit d’un test à usage unique capable de détecter 10 drogues et médicaments différents : benzodiazépines, kétamine, street GHB, cocaïne, métamphétamine, morphine, MDA, MDMA, LSD, 3-MMC. Il se présente sous la forme d'une capsule étanche contenant deux bandelettes. Son utilisation est simple : il suffit de briser l'extrémité de la capsule et de retirer l'étiquette, d'immerger les extrémités des bandelettes dans la boisson pendant quelques secondes, puis d'attendre l'affichage des résultats pour les lire.
Le test fonctionne sur différents types de boissons : les softs (sodas, limonades et jus de fruits), les bières (blondes, brunes, ambrées et IPA), les vins rouges, rosés, blancs ainsi que le champagne, et enfin les cocktails comme le mojito et la margarita.
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires
Auvergne-Rhône-Alpes
Expérimentation sur les entretiens vaccination
Excédés par les vols et la fraude à l’ordonnance
Des pharmaciens marseillais créent un groupe d’entraide sur WhatsApp