Après plusieurs séances de négociations infructueuses, un accord devrait être trouvé sur une hausse du point de 1,8 %. Si FO s’est déjà engagé à signer, il reste encore à obtenir la validation d’au moins un autre syndicat, l’UNSA ou la CFDT. Ces derniers ont jusqu’au début de la semaine prochaine pour se prononcer.
Des 0,5 % proposés par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) en début des négociations aux 6 % revendiqués par FO, il ne restera finalement que 1,8 %. C’est en tout cas le compromis trouvé hier par l’USPO, la Fédérations des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) d’un côté et FO de l’autre. L’UNSA et la CFDT, elles, n’ont pas encore confirmé leur décision. Néanmoins, un accord semble proche, lequel devrait valider la hausse du point officinal de 1,8 % dès la paie du mois de novembre, pour les équipes des titulaires adhérents à l’USPO ou à la FSPF. Pour les salariés des autres officines, l’augmentation n’entrera en vigueur qu’à la parution de l’accord d’extension au « Journal officiel ». Comme le note Philippe Denry, vice-président de la FSPF, « cette hausse du point représente environ 90 millions d’euros pour le réseau officinal ». La prime d’équipement ou « prime de blouse », elle, passera à 90 euros dès le 1er janvier 2025, soit une augmentation de 5 euros.
Exit en revanche la première proposition émise par la FSPF qui consistait à différencier l’augmentation en fonction du statut cadre ou non cadre, soit 2,2 % pour les salariés non-cadres et 1,2 % pour les salariés cadres. Une éventualité qui avait trouvé un écho favorable auprès de l’UNSA, mais qui a suscité le veto catégorique des autres syndicats, dont celui de la CFE-CGC. Si la position finale à 1,8 % venait à être retenue définitivement, David Brousseau, secrétaire fédéral Officine du syndicat Force Ouvrière (FO), se féliciterait de l’issue de ces négociations, certes laborieuses, mais qui auraient le mérite de ne pas conclure une année blanche. Et de sortir par le haut.
Dès le 13 janvier 2025, les négociations reprendront cependant, notamment sur la classification des grilles afin, entre autres, que « les adjoints débutent au coefficient 500 », comme le rappelle Christelle Degrelle, représentante du syndicat CFE-CGC. Pour Philippe Denry, des modifications pérennes devront en effet être apportées à la classification afin de « coller davantage à la réalité d’aujourd’hui ».
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