Les mots du conseil

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Publié le 26/09/2019
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Alimentation : les micronutriments dans l'assiette

Faire le point sur l'alimentation est la première étape du conseil à l'officine. Dans tous les cas, il est pertinent de connaître les habitudes alimentaires du patient pour identifier une ou des carences. Même en hiver, les légumes et les fruits doivent être intégrés au régime alimentaire, avec des agrumes, des kiwis, des légumes verts pour leur richesse en vitamines. L'œuf et les huiles de foie de poisson sont également à conseiller pour l'apport en vitamine D. Attention, certaines vitamines comme la vitamine C sont dénaturées par la cuisson. Enfin, un déséquilibre (dysbiose) au niveau du microbiote intestinal peut perturber la synthèse des vitamines ou leur assimilation. Dans cette situation, la supplémentation est inefficace. Le conseil peut être complété par des probiotiques et prébiotiques pour renforcer la flore intestinale.

Repos et activité sportive : oui mais sans excès

Le sommeil est essentiel pour l'immunité et les données de la littérature montrent une relation entre un déficit en sommeil et une augmentation des épisodes infectieux.
La pratique d'une activité physique aurait un effet bénéfique direct sur l'immunité. Cela permet de combattre la fatigue et d'évacuer le stress dont les effets sont délétères sur le système immunitaire. L'équipe officinale doit néanmoins mettre en garde contre une activité non adaptée et excessive, qui aurait pour conséquence l'effet inverse et favoriserait les infections.

Les conseils d'hygiène

Les gestes simples tels que le lavage des mains, l'utilisation de mouchoirs jetables ou le port de masque visent à enrayer la transmission des agents infectieux et éviter la contamination. À l'officine, le conseil doit permettre de faciliter l'application de ces mesures simples, comme l'utilisation d'un gel hydro-alcoolique par exemple.

Le tabagisme nuit à nos défenses immunitaires

Une raison de plus pour arrêter la cigarette ! D'une part, le tabagisme nuit à l'immunité ; d’autre part, fumer détériore les muqueuses et ce processus favorise l'entrée des agents pathogènes dans l'organisme. Proposer un sevrage tabagique est un conseil à ne pas négliger et un comportement à encourager, même si les bénéfices de l'arrêt du tabac mettent parfois quelques semaines à être perceptibles.

La vaccination pour se protéger de la grippe

La vaccination contre la grippe saisonnière est le moyen de prévention le plus efficace pour ne pas contracter cette maladie potentiellement grave. Le principal inconvénient est qu'il ne confère pas une protection à long terme et le schéma vaccinal nécessite une injection par an. En outre, il protège uniquement contre la grippe. Il est toujours important de rappeler qu'il n'existe pas de « vaccin homéopathique », mais que l'option homéopathique peut être associée au vaccin.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3543