Les autorités américaines ont approuvé le premier test permettant d'identifier le risque de dépendance aux opioïdes, qui sera commercialisé sous le nom d'AvertD.
AvertD (développé par AutoGenomics) est le premier test permettant d'évaluer le risque de dépendance aux opioïdes. Il vient d'être approuvé par les autorités américaines. Il est destiné à être utilisé avant la première prise d'analgésiques opioïdes oraux chez les personnes pour lesquelles une prescription de 4 à 30 jours est envisagée dans le cadre du traitement d'une douleur aiguë (par exemple avant une intervention chirurgicale). Il s'adresse exclusivement aux patients de 18 ans ou plus qui n'ont jamais utilisé d'analgésiques opioïdes oraux. En revanche, il n'est pas destiné à être utilisé chez les patients traités pour des douleurs chroniques.
Le test consiste à prélever un échantillon d'ADN par écouvillonnage sur la joue du patient. L'échantillon est ensuite analysé en laboratoire qui déterminera s'il existe une combinaison de variantes génétiques susceptibles d'être associées à un risque élevé de développer un trouble ou une addiction résultant de l'utilisation d'opioïdes.
Rappelons que les États-Unis sont confrontés à une « crise des opioïdes », responsable de plus d'un demi-million de décès par overdose en vingt ans.
Du 23 au 31 décembre
Menace d’une nouvelle fermeture des laboratoires d’analyses médicales
Addictions
La consommation de drogues et d’alcool en baisse chez les jeunes
Crise sanitaire : le malaise des préparateurs
3 questions à…
Christelle Degrelle