Alors que la carte des départements de France du Covid-19 passe au vert, la carte de vigilance des pollens reste bien rouge, selon les dernières données du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
En effet, le risque d’allergie est élevé à très élevé sur tout le territoire, en particulier en raison des pollens de graminées, qui risquent de perdurer jusqu’à la fin juillet. En revanche, les pollens de chênes « ont quasiment disparu de la circulation, sauf autour de la Méditerranée où le risque d’allergie pourra encore atteindre le niveau moyen dans certains endroits », précise le RNSA. Les pollens d'olivier et de pariétaire (urticacées) seront également à surveiller dans cette zone, car ils sont « responsables d’un risque d’allergie faible à localement moyen ». Enfin, les pollens d'oseille, de plantain et d’urticacées seront « également présents en quantité faible à modérée sur tout le territoire avec un risque d’allergie de niveau faible ».
Les gestes à adopter
Quelques bons gestes sont à conseiller aux allergiques pour se protéger des pollens et limiter leur exposition. Il s’agit de bien continuer à prendre leur traitement antiallergique et ne pas hésiter à consulter un médecin ou un allergologue en cas de symptômes, de se rincer ses cheveux le soir, d’aérer au moins 10 minutes par jour avant le lever et après le coucher du soleil, d’éviter de faire sécher le linge à l’extérieur, de garder les vitres des voitures fermées, d’éviter les activités sportives à l’extérieur qui entraînent une surexposition aux pollens. Par ailleurs, la pollution atmosphérique présente dans certaines grandes villes pourra exacerber les allergies aux pollens.
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Christelle Degrelle