Selon le dernier bilan du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), le risque d'allergie aux pollens de graminées est présent dans la majorité du pays, en particulier dans le Sud, où un niveau d'alerte élevé a été déclaré dans la quasi-totalité des départements.
Si la floraison des pollens de bouleaux est maintenant terminée, c'est désormais des pollens de graminées (fléole, pâturin, ivraie, dactyle, fétuque, flouve, seigle, avoine, blé…) dont il va falloir se méfier, selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). « Le risque d’allergie sera moyen à élevé selon les départements pour ces pollens de graminées et seules les averses orageuses pourront apporter un répit temporaire aux allergiques ces prochains jours en plaquant les pollens au sol. Mais attention aux retours des journées plus douces, ensoleillées et venteuses qui feront exploser les concentrations de pollens émis dans l’air », rappelle le réseau sur son bulletin du 5 mai. Le pic d'exposition devrait arriver vers la fin du mois de mai.
Les symptômes sont une inflammation au niveau des yeux (conjonctivite), du nez (rhinite), de la toux, de la fatigue…
Les graminées touchent tout le pays et aucun département ne sera épargné, affirme le RNSA sur sa carte interactive de la France, où la quasi-totalité des départements du sud sont classés rouge pour les risques liés aux allergies. Le RNSA alerte également sur trois autres types de pollens : les pollens de chêne, pour lesquels le risque d'allergie sera modéré, ainsi que les pollens de pariétaires (urticacées) et d'oliviers, avec un risque d'allergie de niveau faible à localement élevé autour de la Méditerranée.
Pour les allergiques, qui représentent 25 % de la population française, les recommandations habituelles s'appliquent : se rincer les cheveux le soir, aérer au moins 10 minutes par jour avant le lever et après le coucher du soleil, éviter de faire sécher le linge à l’extérieur, garder les vitres des voitures fermées pour empêcher les pollens de rentrer dans l’habitacle et éviter les activités sportives à l’extérieur qui entraînent une surexposition aux pollens.
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Christelle Degrelle