Le diagnostic doit avoir été établi avec certitude avant toute prise en charge thérapeutique. Il repose avant tout sur l'examen clinique et l’interrogatoire. Dans les formes typiques, ce diagnostic est fait par la découverte du signe typique du sillon chez un sujet qui se gratte. Dans les formes douteuses, atypique, il est préférable d'avoir recours à un examen par un spécialiste et de réaliser, dans la mesure du possible, un examen parasitologique. La négativité du prélèvement n'exclut pas le diagnostic de gale.
En pratique quotidienne, le diagnostic repose à la fois sur l'interrogatoire, la notion d'un contact contaminant et sur la coexistence de lésions cutanées non spécifiques comme les lésions de grattage dont la localisation est très évocatrice (espaces interdigitaux, face antérieure des poignets, coudes et emmanchures antérieures, ombilic, fesses, face interne des cuisses, organes génitaux externes chez l'homme, mamelon et aréole mammaire chez la femme), et des lésions spécifiques comme les sillons scabieux, les vésicules perlées ou les nodules scabieux qui permettent d'affirmer le diagnostic.
La gale des « gens propres » est souvent difficile à identifier en raison de la rareté des lésions. Il faut savoir y penser devant un prurit diffus persistant. L'examen dermoscopique (le dermoscope est une loupe grossissant 10 à 20 fois) peut être utile (le sarcopte a l’aspect d’un triangle noir de très petite taille : « signe du deltaplane »), permettant parfois de visualiser le sarcopte au fond d'un sillon.
Dans les cas difficiles (gale profuse, gale hyperkératosique), le diagnostic peut être utilement confirmé par un prélèvement parasitologique réalisé au niveau des lésions.
Le dermatologue ou le parasitologue gratte les lésions (sillons et vésicules perlées) et le prélèvement est examiné au microscope après avoir été étalé sur une lamelle. La visualisation du parasite et/ou de ses œufs apporte la certitude diagnostique. Il s'agit d'un examen très spécifique mais moyennement sensible. En d'autres termes, la mise en évidence de l'acarien apporte la certitude diagnostique, mais l'absence de parasite ne permet pas d'écarter le diagnostic. La multiplication des prélèvements augmente la sensibilité de l'examen. De même, la sensibilité du prélèvement peut être augmentée par un repérage au dermoscope.
La gale humaine étant considérée comme une infection sexuellement transmissible, il est légitime de penser à rechercher d'autres infections sexuellement transmissibles devant la découverte d'une gale chez un adulte.
En ce qui concerne les diagnostics différentiels, il convient de ne pas confondre la gale avec un psoriasis cutané, un mycosis fongoïde (une rare forme de lymphome cutané à cellules T) ou une pemphigoïde bulleuse (dermatose auto-immune se caractérisant par l’apparition de bulles de grande taille sur des plaques rouges situées principalement sur les membres, souvent à l’origine de démangeaisons intenses).
En pratique quotidienne, le diagnostic repose à la fois sur l'interrogatoire, la notion d'un contact contaminant et sur la coexistence de lésions cutanées non spécifiques comme les lésions de grattage dont la localisation est très évocatrice (espaces interdigitaux, face antérieure des poignets, coudes et emmanchures antérieures, ombilic, fesses, face interne des cuisses, organes génitaux externes chez l'homme, mamelon et aréole mammaire chez la femme), et des lésions spécifiques comme les sillons scabieux, les vésicules perlées ou les nodules scabieux qui permettent d'affirmer le diagnostic.
La gale des « gens propres » est souvent difficile à identifier en raison de la rareté des lésions. Il faut savoir y penser devant un prurit diffus persistant. L'examen dermoscopique (le dermoscope est une loupe grossissant 10 à 20 fois) peut être utile (le sarcopte a l’aspect d’un triangle noir de très petite taille : « signe du deltaplane »), permettant parfois de visualiser le sarcopte au fond d'un sillon.
Dans les cas difficiles (gale profuse, gale hyperkératosique), le diagnostic peut être utilement confirmé par un prélèvement parasitologique réalisé au niveau des lésions.
Le dermatologue ou le parasitologue gratte les lésions (sillons et vésicules perlées) et le prélèvement est examiné au microscope après avoir été étalé sur une lamelle. La visualisation du parasite et/ou de ses œufs apporte la certitude diagnostique. Il s'agit d'un examen très spécifique mais moyennement sensible. En d'autres termes, la mise en évidence de l'acarien apporte la certitude diagnostique, mais l'absence de parasite ne permet pas d'écarter le diagnostic. La multiplication des prélèvements augmente la sensibilité de l'examen. De même, la sensibilité du prélèvement peut être augmentée par un repérage au dermoscope.
La gale humaine étant considérée comme une infection sexuellement transmissible, il est légitime de penser à rechercher d'autres infections sexuellement transmissibles devant la découverte d'une gale chez un adulte.
En ce qui concerne les diagnostics différentiels, il convient de ne pas confondre la gale avec un psoriasis cutané, un mycosis fongoïde (une rare forme de lymphome cutané à cellules T) ou une pemphigoïde bulleuse (dermatose auto-immune se caractérisant par l’apparition de bulles de grande taille sur des plaques rouges situées principalement sur les membres, souvent à l’origine de démangeaisons intenses).
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