La gale est une dermatose provoquée par un acarien de très petite taille (environ un tiers de mm à l’âge adulte), un sarcopte, dénommé Sarcoptes scabiei variété hominis, spécifique de l’espèce humaine.
Il existe également des gales animales causées par d'autres Sarcoptes scabiei dont il existe plusieurs types : gale du chien, gale du mouton… Elles peuvent se transmettre à l'homme qui représente une impasse parasitaire, c'est-à-dire qu'il ne peut pas la transmettre à un autre humain.
Les sarcoptes s’accouplent sur leur hôte, puis le mâle meurt, tandis que la femelle fécondée va creuser progressivement une galerie dans la peau entre la couche cornée et la couche de Malpighi, à la vitesse de 1 à 2 mm par jour en formant les fameux « sillons », en principe caractéristiques de la pathologie (dans la réalité, pas toujours aisés à repérer au premier examen).
La femelle pond de 2 œufs à 5 par jour pendant 1 à 2 mois, puis meurt.
Les œufs éclosent en 3 à 4 jours, puis évoluent via plusieurs métamorphoses vers un adulte en 10 à 15 jours.
La transmission s’effectue lors d’un contact cutané direct (y compris lors d’un rapport sexuel) ou indirect, par l’intermédiaire d’objets divers (vêtements, linges, literies, meubles, jouets, accessoires de voiture…).
La contagiosité est élevée et proportionnelle à la quantité de parasites présents.
La durée moyenne d’incubation (après un contact infectant) est de l’ordre de 3 semaines, mais seulement de 1 à 3 jours en cas de réinfestation.
La durée de survie des parasites à l’extérieur de l’hôte est de 1 à 2 jours pour un sarcopte adulte, 5 jours pour une larve et 10 jours pour un œuf.
La gale ordinaire
La gale ordinaire, dite « commune », est caractérisée par l’existence de 4 signes clefs :
- De fins sillons sinueux et courts (quelques mm, jusqu’à 15 mm), au niveau des mains et des faces antérieures des poignets.
- Des vésicules perlées (translucides) qui renferment les nymphes et se dessèchent en 48 heures, au niveau des faces latérales des doigts (aspect de dyshidrose).
- Des chancres scabieux, grosses papules rouges, squameuses et prurigineuses, au niveau des organes génitaux masculins.
- Des nodules scabieux, bruns ou rouges, prurigineux et regroupés au niveau des aisselles, du scrotum, des aines et/ou des flancs.
Chez le nourrisson, la gale peut s’étendre au visage, au cuir chevelu et au dos.
Il peut s’y associer des lésions de grattage et des surinfections.
Important :
- Le prurit est (très généralement) intense, majoré par la chaleur.
- À recrudescence nocturne (du fait de la chaleur du lit).
La gale profuse
Elle se caractérise par des atteintes disséminées et inflammatoires, s’étendant parfois au niveau du dos. Les signes peuvent être atypiques, avec une éruption rouge vif sans sillons, papuleuse et vésiculeuse.
Cette forme clinique s’observe plus particulièrement :
- Chez les personnes immunodéprimées : âge, immunosuppression (VIH, corticothérapie générale au long cours…) ;
- En cas de diagnostic tardif ;
- En cas de corticothérapie locale, par erreur.
La gale hyperkératosique ou croûteuse
Dans cette forme, on constate une atteinte généralisée : avec localisations possibles au niveau du dos, du visage et du cuir chevelu. La gale hyperkératosique s’accompagne d’un prurit faible, voire absent.
Il s’agit d’une forme extrêmement contagieuse, notamment au sein d’institutions (maisons de retraite…).
À savoir : La mobilité du sarcopte à la surface de la peau est de l'ordre de plusieurs centimètres par heure, pour des températures de 25 °C à 30 °C. Il perd en revanche sa mobilité pour des températures inférieures à 20 °C et meurt alors en 12 à 24 heures. De même, il est tué très rapidement dès lors que la température dépasse les 55 °C. Dans la gale commune, la population parasitaire est habituellement peu importante, de l'ordre de 10 femelles. Elle est considérablement plus élevée, de l'ordre de quelques milliers à millions de parasites, en cas de gale hyperkératosique.
Il existe également des gales animales causées par d'autres Sarcoptes scabiei dont il existe plusieurs types : gale du chien, gale du mouton… Elles peuvent se transmettre à l'homme qui représente une impasse parasitaire, c'est-à-dire qu'il ne peut pas la transmettre à un autre humain.
Les sarcoptes s’accouplent sur leur hôte, puis le mâle meurt, tandis que la femelle fécondée va creuser progressivement une galerie dans la peau entre la couche cornée et la couche de Malpighi, à la vitesse de 1 à 2 mm par jour en formant les fameux « sillons », en principe caractéristiques de la pathologie (dans la réalité, pas toujours aisés à repérer au premier examen).
La femelle pond de 2 œufs à 5 par jour pendant 1 à 2 mois, puis meurt.
Les œufs éclosent en 3 à 4 jours, puis évoluent via plusieurs métamorphoses vers un adulte en 10 à 15 jours.
La transmission s’effectue lors d’un contact cutané direct (y compris lors d’un rapport sexuel) ou indirect, par l’intermédiaire d’objets divers (vêtements, linges, literies, meubles, jouets, accessoires de voiture…).
La contagiosité est élevée et proportionnelle à la quantité de parasites présents.
La durée moyenne d’incubation (après un contact infectant) est de l’ordre de 3 semaines, mais seulement de 1 à 3 jours en cas de réinfestation.
La durée de survie des parasites à l’extérieur de l’hôte est de 1 à 2 jours pour un sarcopte adulte, 5 jours pour une larve et 10 jours pour un œuf.
La gale ordinaire
La gale ordinaire, dite « commune », est caractérisée par l’existence de 4 signes clefs :
- De fins sillons sinueux et courts (quelques mm, jusqu’à 15 mm), au niveau des mains et des faces antérieures des poignets.
- Des vésicules perlées (translucides) qui renferment les nymphes et se dessèchent en 48 heures, au niveau des faces latérales des doigts (aspect de dyshidrose).
- Des chancres scabieux, grosses papules rouges, squameuses et prurigineuses, au niveau des organes génitaux masculins.
- Des nodules scabieux, bruns ou rouges, prurigineux et regroupés au niveau des aisselles, du scrotum, des aines et/ou des flancs.
Chez le nourrisson, la gale peut s’étendre au visage, au cuir chevelu et au dos.
Il peut s’y associer des lésions de grattage et des surinfections.
Important :
- Le prurit est (très généralement) intense, majoré par la chaleur.
- À recrudescence nocturne (du fait de la chaleur du lit).
La gale profuse
Elle se caractérise par des atteintes disséminées et inflammatoires, s’étendant parfois au niveau du dos. Les signes peuvent être atypiques, avec une éruption rouge vif sans sillons, papuleuse et vésiculeuse.
Cette forme clinique s’observe plus particulièrement :
- Chez les personnes immunodéprimées : âge, immunosuppression (VIH, corticothérapie générale au long cours…) ;
- En cas de diagnostic tardif ;
- En cas de corticothérapie locale, par erreur.
La gale hyperkératosique ou croûteuse
Dans cette forme, on constate une atteinte généralisée : avec localisations possibles au niveau du dos, du visage et du cuir chevelu. La gale hyperkératosique s’accompagne d’un prurit faible, voire absent.
Il s’agit d’une forme extrêmement contagieuse, notamment au sein d’institutions (maisons de retraite…).
À savoir : La mobilité du sarcopte à la surface de la peau est de l'ordre de plusieurs centimètres par heure, pour des températures de 25 °C à 30 °C. Il perd en revanche sa mobilité pour des températures inférieures à 20 °C et meurt alors en 12 à 24 heures. De même, il est tué très rapidement dès lors que la température dépasse les 55 °C. Dans la gale commune, la population parasitaire est habituellement peu importante, de l'ordre de 10 femelles. Elle est considérablement plus élevée, de l'ordre de quelques milliers à millions de parasites, en cas de gale hyperkératosique.
Article précédent
Les mots du client
Article suivant
Chez le médecin
Les questions à l’officine
Traitement
Les mots du client
Rappel physiopathologique
Chez le médecin
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques