L'association, créée en 1978 au Royaume-Uni et comptant des membres dans plus de 60 pays, se veut rassurante sur l'utilisation du traitement hormonal de la ménopause (THM), « qui est le moyen le plus efficace de traiter les symptômes » liés à cette période de la vie des femmes. Commencé en début de ménopause chez des sujets en bonne santé, « il semble être sans danger pour les fonctions cognitives », d'après les données de la recherche. Néanmoins, « si le THM peut aider les problèmes de mémoire, il n'est pas recommandé à tout âge » dans cet objectif, tient à préciser l'association présidée depuis 2020 par le Pr Steven R. Goldstein (centre NYU Langone à New York).
Des causes multiples et imbriquées
Selon l'IMS, le terme brouillard cérébral recouvre la difficulté à se souvenir des mots et des chiffres, des perturbations dans la vie quotidienne (égarer des objets comme des clés), des problèmes de concentration (disparition, perte du fil de la pensée, être plus facilement distrait), la difficulté à passer d'une tâche à l'autre et l'oubli de rendez-vous et d'événements.
« Ces problèmes de mémoire peuvent être causés par l'augmentation et la baisse des niveaux d'hormones, en particulier les œstrogènes, et par certains symptômes de la ménopause, comme les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et les changements d'humeur », est-il expliqué dans le communiqué.
Aux femmes soucieuses de se protéger vis-à-vis du risque de démence dans la deuxième partie de la vie, l'IMS liste 12 conseils à donner dont le contrôle du poids et de la tension artérielle (PA systolique < 120 mmHg), l'activité physique (en particulier au moins 150 minutes d'activité physique aérobique d'intensité modérée par semaine), le sevrage tabagique, un bon sommeil et la lutte contre le stress, la protection contre les traumatismes crâniens ou encore l'engagement social.
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