Un nouveau sous-variant du Covid, dénommé FLiRT ou encore KP.2, serait désormais dominant aux États-Unis, dépassant le variant JN.1 qui était majoritaire dans le monde cet hiver. Le KP.2 a déjà été détecté en France, mais à des niveaux faibles. Il pourrait montrer une résistance accrue aux vaccins, selon Santé publique France.
Majoritaire dans le monde cet hiver, le variant JN.1 (descendant d'Omicron) est déjà dépassé par certains de ses sous-variants. Fin mars, les sous variants KP.1.1, KP.2 et KP.3, représentaient 3,8 % des infections de Covid-19 aux États-Unis, contre 50 % pour JN.1. Mais début mai, ils représentaient plus de 40 % des cas (dont 28,2 % par KP.2), avance le Dr Éric Topol, vice-président du centre de recherche biomédicale américain Scripps Research.
Outre les États-Unis, ces sous-variants ont été repérés dans d’autres pays, dont l’Australie, Singapour, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, le Canada, ainsi qu’en Espagne.
Le nom FLiRT a été formé en combinant les lettres des mutations dans la protéine spike du virus qui ont été révélées par le séquençage de ces sous-variants, comme F456L, V1104L et R346T.
La propagation rapide de KP.2 en particulier a attiré l’attention de Santé publique France (SPF) dans une analyse en date du 13 mai. Le variant KP.2 pourrait présenter « une résistance accrue aux anticorps neutralisants induits par les vaccins XBB.1.5 et par une précédente infection par les variants XBB.1.5 et JN.1 », estime l’institution. Mais « cet échappement pourrait être partiellement compensé par des capacités de transmission diminuées », poursuit SpF.
L’agence sanitaire a également observé la présence de KP.2 en France en mars, mais « à des niveaux faibles (maximum 7 % des séquences au cours de l’enquête Flash) » et sans signe d’augmentation. Selon SPF, depuis mars 2024, le SARS-CoV-2 circule peu en France, mais les actes pour suspicion de Covid-19 ont tendance à augmenter dans toutes les classes d’âge depuis plusieurs semaines.
Du 23 au 31 décembre
Menace d’une nouvelle fermeture des laboratoires d’analyses médicales
Addictions
La consommation de drogues et d’alcool en baisse chez les jeunes
Crise sanitaire : le malaise des préparateurs
Élaboration du contenu du futur diplôme universitaire, volonté d'être reconnu comme professionnel de santé à part entière, manque de considération depuis le début de la crise sanitaire…
Préparateur : un métier en pleine mutation