Le chien a déjà fait les preuves de son utilité pour détecter certains cancers, le paludisme, ou encore la maladie de Parkinson.
Mais depuis quelques jours, six bergers malinois des pompiers de Corse du Sud exercent leur flair à une nouvelle tâche : la détection du SRAS-CoV-2. Baptisée Nosais, cette recherche prévoit ainsi de tester la compétence des chiens à repérer des odeurs particulières dans la sueur de patients positifs au coronavirus. Il ne s'agit pas de remplacer les tests par PCR, préviennent les chercheurs, mais d'y apporter une solution complémentaire. En pratique, les hôpitaux ajacciens fourniront une cinquantaine de compresses placées quelques minutes sous l'aisselle de patients testés positifs au virus. Insérées dans des bocaux stériles, elles serviront à l'apprentissage des animaux. L’université de Corte (Haute-Corse), associée au projet, travaillera à la validation scientifique du protocole. Les premiers résultats de cet essai seront connus mi-mai. Précision de rigueur, au niveau de la sueur il n’y a pas d’expression virale et donc, a priori, pas de risque de contamination pour ces chiens renifleurs de virus.
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