Les périodes à risques :
Les puces se sont adaptées à tous les environnements extérieurs et intérieurs. Elles peuvent donc être retrouvées toute l’année. Cependant, les pics d’infestations les plus importants se situent au printemps et à l’automne. Il est aussi fréquent d’observer des invasions au retour de vacances ou en cas d’habitation dans des logis inhabités depuis quelque temps. La nouvelle présence d’hôte, signalée par les pas et la libération d’acide carbonique, permet la libération des nymphes en dehors de leur cocon.
Des températures situées entre 0 et 20 °C et un certain degré d’humidité, telles sont les conditions pour le développement des tiques. Le printemps et l’automne sont ainsi les deux saisons d’infestation. Les tiques sont présentes dans les herbes, broussailles, forêts mais aussi dans les haies et parcs. Les régions du Grand Est, du Centre et la Bretagne sont les plus touchées par les tiques.
La mise en évidence des puces et tiques :
En brossant le pelage de l’animal (à rebrousse poils ou à l’aide d’un peigne fin), les puces peuvent être repérées au niveau de la croupe, derrière les oreilles ou à l’intérieur des cuisses. Leur déjection, en forme de petits tortillons noirs, traduit leur présence sur l’hôte. En les écrasant sur un papier absorbant humidifié, des traînées rouges vont apparaître, confirmant l’infestation. Rappeler qu’une puce repérée sur l’animal n’est pas isolée et qu’une centaine se situe dans l’environnement…
En cas d’exposition au risque d’infestation par une tique, l’animal doit être soigneusement examiné. Si une tique est accrochée au pelage de l’animal, elle doit être éliminée afin d’éviter son engorgement. Point d’alcool, ni d’éther, et encore moins de sources de chaleur ! Ces moyens se révèlent inefficaces et même facilitent la régurgitation des tiques et la transmission d’agents pathogènes. Seul le tire-tique est recommandé pour décrocher avec succès la tique.
Traiter l’animal mais pas que…
Afin d’éviter le développement secondaire d’une helminthiase, la vermifugation des animaux contaminés par les puces est indispensable. Les produits à action cestodicide ou à spectre large sont recommandés.
Tous les animaux du foyer doivent recevoir en même temps un traitement anti-parasitaire en cas d’infestation de puces. L’intérieur de la maison doit aussi être traité, ainsi que les voitures et les paniers de transport. L’utilisation de foggers impose la sortie des personnes et animaux lors de l’exposition au produit puis l’aération des locaux pendant quelques heures. Afin d’éviter toute nouvelle contamination, deux traitements préventifs sont à effectuer dans l’année. Les spécialités commercialisées regroupent plusieurs molécules insecticides et acaricides, à effet rémanent. Ce sont les mêmes utilisées pour traiter les animaux contaminés.
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