« J’ai mal au ventre », « je suis barbouillé », « je digère mal »... Ces plaintes sont fréquentes et généralement sans gravité et transitoires. En l’absence de signes d’alarme (chronicité, fièvre, perte de poids, sang dans les selles, antécédents personnels ou familiaux de cancer), le pharmacien peut intervenir pour soulager les symptômes. Le conseil officinal vise donc à favoriser le bien-être digestif et à limiter la récurrence des désordres. La prise en charge doit être dès que possible pluridisciplinaire, faisant intervenir le diététicien ou le nutritionniste, l’ostéopathe ou le kinésithérapeute (certains proposent des massages digestifs), ainsi que le dentiste. L’origine médicamenteuse doit être évoquée chez les patients recevant un traitement chronique. Il est par ailleurs important de connaître les habitudes de vie en cas de désordres digestifs, notamment chez les patients fumeurs ou sédentaires. D’une manière générale, il est recommandé de limiter la consommation d’alcool, de café, d’aliments gras ou épicés ou de boissons gazeuses.
Pierre angulaire du parcours de santé, le pharmacien peut orienter le patient vers des ateliers de coaching en nutrition, tels que ceux proposés par certaines caisses primaires d’assurance-maladie (Santé active) ou par la Mutualité française.
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