Mavenclad, nouvelle option thérapeutique dans les formes très sévères de sclérose en plaques, est désormais disponible en France.
Mavenclad (cladribine 10 mg), du Laboratoire Merck, est un nouveau médicament indiqué dans le traitement des formes très actives de sclérose en plaques récurrente (SEP-R) définies par des paramètres cliniques ou l’imagerie (IRM). Il vient d’obtenir son remboursement à 35 %, selon le « Journal officiel ». Son prix public TTC est de 1 639,40 € pour la boîte de 1 cp, 6 247,33 € pour la boîte de 4 cp et 9 304,55 € pour la boîte de 6 cp. Mavenclad est disponible en pharmacie de ville (liste I), mais sa prescription est réservée aux spécialistes en neurologie et le médicament nécessite une surveillance particulière pendant le traitement.
Le Laboratoire Merck se félicite de cette mise sur le marché en France, et précise que Mavenclad est le seul traitement oral de la sclérose en plaques nécessitant au maximum 20 jours de traitement sur 2 ans, sans retraitement nécessaire les 2 années suivantes. « Cela en fait un traitement très confortable pour les patients actifs, qui n’aiment pas prendre des médicaments chaque jour et veulent essayer de vivre sans trop penser à leur pathologie. Le médicament présente d’autres atouts : peu d’effets secondaires (et quand il y en a ils ne sont pas graves et/ou de courte durée), la possibilité d’envisager sereinement une grossesse et l’absence d’effet rebond, contrairement à d’autres traitements. La seule chose à surveiller ce sont les lymphocytes, mais le schéma est déjà établi dans le RCP et est très facile à suivre, cela ne nécessite pas d’examens compliqués », explique Le Pr Veronica Popescu, neurologue en Belgique.
En revanche, Mavenclad reste un traitement de dernier recours. « En l’absence de données comparatives avec les traitements actuels de la SEP-R très active (natalizumab, fingolimod, alemtuzumab et ocrelizumab) et en raison d’une connaissance encore limitée sur sa sécurité d’utilisation, la commission de la Transparence a ainsi préconisé de réserver l’utilisation de Mavenclad chez les patients en échec ou inéligibles à ces alternatives thérapeutiques », selon un avis du 27 mai 2020.
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