Quels examens et dans quel cas

Publié le 18/11/2013

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Le diagnostic doit être le plus précoce possible afin de pouvoir instaurer rapidement un traitement et freiner l’évolution de la maladie. Malheureusement, la pathologie reste longtemps asymptomatique. L’altération du champ visuel n’alerte que tardivement le patient. De ce fait, le diagnostic est souvent posé à l’occasion d’un examen de routine comme une prescription de lunettes. Les différentes méthodes de dépistage consistent à détecter trois types d’anomalies : une atrophie du nerf optique, une altération du champ visuel et une hypertonie intraoculaire.

Quels sont examens envisagés dans la démarche diagnostique ?

Ils sont au nombre de quatre :

• La tonométrie consiste à mesurer la PIO en exerçant une pression sur la cornée à l’aide d’un tonomètre, après avoir anesthésié la surface de l’œil avec un collyre. La valeur moyenne normale de la PIO est de 15 mmHg plus ou moins 6 mmHg. L’hypertonie est définie par une pression supérieure à 21 mmHg. Cependant, la PIO est variable chez un même sujet et on tient compte du moment de la journée et de l’épaisseur de la cornée dans l’interprétation des résultats.

• L’examen de la papille optique renseigne sur les lésions caractéristiques du glaucome. Il est effectué en même temps que le fond d’œil par l’ophtalmologiste. De nouvelles techniques d’imagerie de la tête du nerf optique, telle que la tomographie à cohérence optique, permettent une analyse automatisée de la papille.

• La périmétrie établit une carte du champ visuel pour chaque œil à l’aide de tests lumineux. Elle repère les zones où existent des déficits (scotomes).

• La gonioscopie détermine le degré d’ouverture de l’angle iridocornéen et le type de glaucome en cause. Elle consiste à appliquer un verre de contact sur la cornée après instillation d’un collyre anesthésiant.