Une enquête réalisée par l'Ifop indique que 61 % des hommes ont déjà eu un problème d'érection. La prévalence de la DE est en forte augmentation avec l'âge mais elle tend à augmenter chez les plus jeunes notamment à cause de l'anxiété grandissante des jeunes générations et la consommation accrue des contenus pornographiques. « La pornographie donne une image biaisée de la sexualité, la performance est largement mise en avant et les adolescents sont pris dans ce schéma, mais quel que soit leur âge, les hommes sont en souffrance insiste le Pr Pascal de Sutter psychologue et spécialisé en sexologie à l'Université de Louvain en Belgique. Plus la DE est sévère plus l'impact psychologique est important. Le rétablissement d'une fonction sexuelle saine est donc essentiel pour minimiser la détresse émotionnelle et la pression sur les relations qu'elle peut engendrer. »
Les problèmes de la DE soulèvent aussi le manque d'informations : de nombreux patients ne savent pas si leur problème d'érection est lié à leur âge, à un médicament, à un problème de santé ou psychologique. La plupart refuse d'aller voir un sexologue ou un urologue compétent dans ce domaine, la majorité ne traitent pas leur problème, seuls 26 % ont déjà consulté dont 19 % un médecin généraliste. De leur côté, les médecins et les pharmaciens hésitent à aborder ce sujet qu'ils ne maîtrisent pas très bien faute de formation. « Les possibilités de traitement varient selon l'étiologie de la DE, rappelle le Dr Catherine Solano, médecin et sexologue. Toutes étiologies confondues, les IPDE5 représentent la classe pharmacologique de référence pour le traitement oral symptomatique à la demande. Les traitements locaux sont indiqués en cas d'échec des traitements oraux ou pour préférences personnelles. Il s'agit d'inducteurs de l'érection qui nécessitent un apprentissage médicalisé (injections intracaverneuses, prostaglandines E1 PGE1). »
Des résultats cliniques satisfaisants avec peu d'effets secondaires
Eroxon Stimgel constitue une nouvelle approche, il s'agit d'un dispositif médical sous forme de gel érectile à effet rapide dont le mécanisme d'action est breveté. Sa formule est une combinaison de composants volatils et non volatils (éthanol, propylène glycol, glycérine, hydroxyde de potassium, carbomères et eau). En quelques secondes, ils s'évaporent en provoquant un refroidissement d'environ 11 degrés Celsius de l'extrémité du pénis, puis un réchauffement progressif qui stimule les terminaisons nerveuses du gland et la circulation sanguine, conduisant à une érection dans les dix minutes qui suivent l'application. Les effets ont été cliniquement prouvés par deux essais cliniques en Europe (FM57) et aux États-Unis (FM71). Concernant la durée suffisante de l'érection pour un rapport sexuel, le pourcentage d'amélioration est passé de 20 % sans Eroxon Stimgel à environ 58 % avec Eroxon après 12 semaines de traitement.
Une formule qui combine des composants volatils et non volatils
Au global sur les deux études, à 12 semaines, 63 % des patients ont atteint la DMCI (différence minimale cliniquement importante) définie comme un changement significatif pour le patient. Dans l'étude FM57, 55 % l'atteignent dans la DE légère, 57 % dans la DE modérée et 85 % dans la DE sévère. Dans l'étude FM71 61 % l'atteignent dans la DE légère, 59 % dans la DE modérée et 80 % dans la DE sévère. Les effets secondaires rapportés sont minimes (4 % maux de tête, nausées, 1 % brûlure pénienne). Aucun effet secondaire n'a été signalé chez la partenaire féminine.
« La part des hommes prenant des traitements est encore peu élevée en raison de leurs réticences à parler de santé sexuelle (sentiment de gêne, de honte, idée d'un examen intime, peur des effets secondaires). L'accès hors prescription d'Eroxon Stimgel et sa sécurité d'emploi pourraient les encourager à envisager le retour de leur sexualité avec ce traitement, ainsi qu'un début de dialogue avec les professionnels de santé pour lever le tabou », indique David Frappat directeur marketing du Laboratoire Cooper.
D'après une conférence de presse organisée par le Laboratoire Cooper
Les recommandations en pratique
La DE est un symptôme sentinelle pouvant annoncer un IMC ou un AVC et il est recommandé de faire un bilan cardiovasculaire au cours des six premiers mois d'utilisation pour s'assurer que les problèmes d'érection ne sont pas causés par un autre problème de santé sous-jacent plus grave (HTA, diabète, cholestérol, dépression…) Le délai d'action court d'Eroxon respecte la spontanéité des rapports sexuels et s'inscrit dans les préliminaires avec, si besoin, la participation de la partenaire. Pour ceux qui n'ont pas réussi à avoir ou maintenir une érection depuis un certain temps, plusieurs essais pourront s'avérer nécessaires. L'application est facile, le contenu du tube monodose est appliqué sur le gland du pénis en massant pendant 15 secondes juste avant le rapport. Il est compatible avec les lubrifiants et les préservatifs en latex. Il est compatible avec les lubrifiants et les préservatifs en latex. Il est disponible en pharmacie en boîte de 4 tubes monodoses au prix public conseillé de 28 euros.
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