Le conseil officinal vise à répondre aux attentes des clients, à détecter des pratiques non appropriées, ou à compléter efficacement un traitement si une infection ou une irritation est rapportée. Il nest jamais inutile de rappeler les conseils généraux, tels que la réalisation quotidienne d'une toilette intime, sur le même rythme que la toilette générale. Des soins d'hygiène peuvent être réalisés deux fois par jour en période menstruelle ou en cas de rapports sexuels ou de baignade. Quel que soit le sexe, des règles communes se dégagent : un lavage avec la main, en proscrivant le gant de toilette qui peut véhiculer des germes. Après le lavage, un séchage correct évite la macération dans cette zone, en particulier en cas de surpoids. L'utilisation de produits adaptés (soin lavant doux, sans savon, sans parfum) est fondamentale. Ces formulations respectent la muqueuse.Des cas particuliers : sécheresse vaginale, phimosisDes consignes plus spécifiques peuvent être formulées en fonction du profil du client, de son âge (puberté, ménopause) ou d'une situation pathologique (mycose vaginale, fistule anale). Un des troubles survenant à la ménopause est la sécheresse vaginale, provoquée par la chute du taux d’estrogènes. Dans ce cas, outre un produit de toilette intime approprié, un gel lubrifiant à base d'eau ou de substances hydrophiles, dont l'acide hyaluronique, peut être conseillé en complément.Pour l’homme, le décalottage du gland permet de bien le nettoyer et de retirer la totalité du smegma. Si le décalottage est difficile chez l'enfant, il n'y a rien d’inquiétant avant l’âge de 5 ans mais ce sujet peut être discuté avec le médecin. Il peut s’agir d’une situation de phimosis, qui se traduit par un rétrécissement de la peau du prépuce.Rien à signaler ?Plusieurs signes doivent être identifiés lors de la discussion avec le client. Une irritation, une gêne, ou une odeur anormale suggèrent une inflammation voire une infection de la zone génitale. En complément d'un savon doux pour la toilette intime, une consultation médicale est recommandée. Si un trouble d’ordre infectieux est évoqué, il est recommandé au partenaire masculin d'utiliser un préservatif pour limiter une contamination.Des pratiques à proscrireCertaines pratiques sont à proscrire. Les lavages trop fréquents ou détergents vont fragiliser les muqueuses, de même que les produits antiseptiques moussants ou parfumés, ou des produits à pH non connu. La douche vaginale n'a aucun intérêt et expose à un risque accru d'infection en fragilisant la flore vaginale. Les crèmes contraceptives spermicides doivent être évitées chez les femmes sujettes aux mycoses vaginales. Enfin, le port de vêtements trop serrés ou dans des matières synthétiques favorise la macération et les odeurs désagréables.
Les mots du conseil
Publié le 17/09/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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