Les mots du conseil

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Publié le 12/05/2016

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Le pharmacien peut intervenir à plusieurs niveaux dans l’accompagnement du patient. Autant que possible, il doit être un professionnel à l’écoute des inquiétudes, des questions, des besoins du patient.

Par ses conseils techniques, il aide le patient à mieux comprendre le protocole thérapeutique et à proposer des solutions pour pallier les effets secondaires. Il est recommandé de consulter le PPS.

L’officine est également un lieu approprié pour formuler des conseils généraux, notamment l’importance de s’hydrater suffisamment et de garantir une bonne hygiène dentaire. L’utilisation d’une brosse à dent souple doit être privilégiée pour limiter le risque de lésions buccales.

Le fait de ne pas attendre d’avoir faim pour manger permet de réduire les nausées. La consommation d’aliments riches en vitamines B9, vitamine D, fer et calcium permet de pallier la fatigue et le risque de décalcification osseuse.

L’activité physique régulière et adaptée peut aider à surmonter la fatigue, à prévenir la perte musculaire (causée par les corticoïdes par exemple), et à améliorer la circulation lymphatique.

Le pharmacien, relais des soins de support

Les bénéfices des soins de support sur la qualité de vie ont été démontrés. Cependant, ils restent souvent méconnus des patients. Ces soins complémentaires peuvent être évoqués à l’officine, de même que les cures thermales post-cancer (La Roche-Posay, St Gervais…).

Pour mieux en parler et obtenir les informations nécessaires sur les soins de support proposés à proximité, il est bienvenu de se rapprocher des services d’oncologie ou de rencontrer les associations de patients engagés dans cette démarche. Les comités de la Ligue contre le cancer proposent gratuitement différents ateliers dont du yoga, de l’activité physique adaptée, de la sophrologie ou de la réflexologie.

Dans tous les cas, il est important de rappeler aux patients que ces soins ne remplacent pas le traitement anticancéreux. Attention, certaines méthodes prétendument miraculeuses peuvent mettre en danger les patients (régime de Brandt, méthode du Dr Hamer…).