Les cibles des antiparasitaires externes

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Publié le 13/09/2018

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Les produits utilisés en santé vétérinaire comme antiparasitaires externes et vendus en pharmacie sans ordonnance ont principalement pour cible les puces et les tiques.
Les puces (Ctenocephalides canis et felis) sont des insectes hématophages de 2 à 4 mm. Leur carapace très résistante leur confère une couleur brune. Contrairement au pou de tête chez l'homme, la puce adulte ne vit qu'un dixième de son temps sur l'hôte, pour son repas sanguin. La population de puces est donc majoritairement présente dans l'environnement proche de l'animal. Au cours de son développement, la puce existe sous forme d'œuf et de larve. Si ces formes ne sont pas détruites, elles peuvent être à l'origine d'une nouvelle population de puces, et d'une réinfestation de l'animal. Le cycle de multiplication se déroule toute l'année, avec un pic du printemps à l’automne. D'un point de vue clinique, l'infestation par les puces se traduit par des démangeaisons ; l'animal se gratte, se lèche excessivement ou se mordille la peau. Certains animaux peuvent développer une dermatite allergique par piqûre de puce (DAPP). Les puces sont les hôtes intermédiaires d’un ténia, le Dipylidium caninum.
Les tiques vivent dans les broussailles ou dans les forêts, où elles attendent leur hôte. Elle se fixe sur l'animal par son rostre. La tique est un acarien hématophage. Le cycle de la tique comporte plusieurs stades : œuf, larve, nymphe et adulte. Une tique peut infester plusieurs hôtes successifs. La tique est une parasitose potentiellement dangereuse, car vectrice de maladies parasitaires comme la piroplasmose.
Les antiparasitaires externes agissent également contre les poux broyeurs, et le phlébotome. Ce moucheron est un vecteur de la leishmaniose.