Mme Josiane O., 70 ans

Publié le 23/02/2015

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Le contexte

Depuis quelques mois, Mme O. se plaint de mal entendre et de bourdonnements dans les oreilles. Le médecin a constaté la présence dans chaque conduit auditif d’un important bouchon de cérumen, durci et compacté. Il a prescrit une solution auriculaire à base de xylène (Cérulyse), un solvant organique qui en facilite l’élimination en le dissolvant.

Comme les bouchons sont déjà durcis, le médecin réalisera, quelques jours après que la patiente ait traité ses bouchons, un lavage d’oreille avec une poire contenant de l’eau chaude (pour éviter la survenue de sensations désagréables voire de vertiges) parfois additionnée d’un peu d’eau oxygénée. L’extraction des bouchons sera réalisée à l’aide d’anneaux spéciaux, de micro-pinces, de micro-crochets, de mini-aspirateurs sous contrôle d’un otoscope.

Votre conseil

Mme O. réchauffera le flacon dans ses mains avant l’instillation du soluté pour que le contact soit moins désagréable. En cas de bouchon dur (ce qui est le cas), il faudra ramollir ce dernier par trois lavages quotidiens pendant au moins trois à quatre jours avant que l’oto-rhino-laryngologiste ou le médecin de famille ne puisse l’extraire.

Les conseils porteront sur l’hygiène des conduits auditifs pour éviter toute récurrence d’obturation des conduits. Ceux-ci ne doivent évidemment pas être laissés sales mais ils ne doivent pas, inversement, faire l’objet de soins maniaques à l’aide de cotons-tiges : ceux-ci facilitent l’accumulation et le tassement du cérumen près du tympan. Les cotons-tiges ne devraient idéalement être utilisés que pour nettoyer le pavillon de l’oreille : leur usage dans le conduit interne doit être évité. Le lavage des conduits auditifs se fait à l’eau tiède, avec une poire, la pommette de la douche ou une seringue non montée (i.e. sans son aiguille bien sûr !).