Quels examens et dans quel cas

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Publié le 18/04/2016
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Le diagnostic de l’escarre

Il est facile car elle survient toujours sur des points bien identifiés, majoritairement le sacrum et les talons (80 % des cas). D’autres zones peuvent être concernées, notamment les ischions (région fessière en position assis au fauteuil), les trochanters (région de la hanche en position couchée sur le côté), les coudes, les rotules, les malléoles, les omoplates et l’occiput (arrière de la tête). Il existe aussi des escarres au contact des différentes sondes : ailes du nez, plis fessiers, méat urétral.

Le diagnostic de l’ulcère veineux

Il repose sur l’interrogatoire du patient et les signes cliniques. La présence de varices et les lésions marron autour de l’ulcère signent son origine veineuse. Le reste de l’examen clinique doit rechercher une insuffisance artérielle associée, des facteurs de risque cardiovasculaires. En cas de doute sur une phlébite, une échographie Doppler peut être pratiquée pour rechercher des séquelles de thrombose et l’origine de l’insuffisance veineuse chronique, ou un caillot obstructif veineux. L’index de pression systolique permet de savoir si l’étiologie est veineuse pure ou mixte. Il est essentiel d’écarter une composante artérielle pour une prise en charge adaptée.

Le diagnostic de la dénutrition

Il est multifactoriel et ne se limite pas aux critères anthropométriques (poids, taille, IMC). Il doit intégrer la variation de poids et certaines valeurs biologiques, telles que l’albumine, la pré-albumine, et une évaluation des apports alimentaires journaliers en calories et en protéines.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3258