NOUS en avons recensé 21 parmi les plus importantes, mais il y en a certainement bien d’autres. Les grandes évolutions de votre exercice officinal (résumées dans les pages précédentes) balaient les champs aussi variés que ceux de la réglementation, de la facturation, de l’automatisation des taches ou encore des obligations professionnelles. Pour savoir quelles étaient celles qui avaient le plus compté pour vous, la société Call Medi Call (Groupe GMG) a demandé à 1 066 d’entre vous de noter de 0 à 10 l’importance de ces évolutions.
Vive l’informatique !
À vous entendre, le grand moteur de la révolution de l’exercice officinal est incontestablement la « fée informatique ». Vous êtes en effet 1 008 (soit 94,6 % du panel) à accorder une note supérieure à 7 à « l’informatisation du contrôle des interactions ». Preuve, s’il en était besoin, que la délivrance de l’ordonnance est véritablement au cœur de l’exercice du métier de pharmacien. Sur la seconde marche du podium des grandes évolutions, encore une tache assistée par l’ordinateur, la « gestion de stock informatisée ». Avec 88,4 % de « bonnes notes », le salutaire coup de pouce de l’informatique dans la tenue des stocks n’est pas passé inaperçu. À la rédaction, nous l’aurions (par erreur) placé en meilleure place, le « droit de substitution générique » obtient tout de même la médaille de bronze (86,1 % de bonnes notes) des petites révolutions professionnelles. Surprise encore en découvrant que la « disponibilité de la pilule du lendemain à l’officine » a marqué votre quotidien de façon significative. Vous êtes 3 sur 4 à lui accorder au moins 7. Un score à peine supérieur à celui obtenu par « le tiers payant » (72,8 % de bonnes notes) et le « développement des groupements de pharmaciens » (70,8 %).
Petite déception, quant à la notation du « dossier pharmaceutique », créé par et pour les pharmaciens. L’outil officinal par excellence, classé 7e évolution professionnelle, n’est gratifié « que de » 66,1 % de bonnes notations.
Les flops du classement.
Vous avez su donner des bonnes notes, mais aussi des mauvaises, voire de très mauvaises. Si l’on s’intéresse un peu au bas du classement on découvre ainsi que pour vous, « l’autorisation de vente en ligne de médicaments » est quasiment un non-événement pour l’officine. Avec 71,1 % de notes inférieures à 4 sur 10, le cybercommerce pharmaceutique emporte la palme du désintérêt. À moins que ce jugement soit l’expression d’une mauvaise humeur à l’égard de la mesure…
À ceux qui pensaient que la disparition de la vignette pharmaceutique allait révolutionner les habitudes au comptoir, vous répondez clairement « pschitt ! » Vous êtes en effet presque un sur deux (49,7 %) à accorder de toutes petites notes (moins de 4 sur 10) à ce faux événement.
Ce sera une surprise pour certains, une déception pour d’autres, l’« arrivée de l’honoraire de dispensation » arrive en 3e place de cet anti-palmarès. Plus d’un pharmacien sur 4 (27,5 %), évalue à moins de 4 sur 10
l’importance du nouveau mode de rémunération. À peine plus qu’il ne recueille de notes supérieures à 7 (24,9 %). Voilà qui reflète finalement assez bien l’opinion toute en contraste des potards vis-à-vis de l’honoraire…
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