Est-il possible d’éviter l'accident vasculaire cérébral ?Oui, dans une certaine mesure. Il convient plutôt de raisonner en diminution du risque de survenue d’un AVC. Les règles à adopter sont de diverses natures. Observer une bonne hygiène de vie est essentiel de ce point de vue, ce qui inclut d’avoir une activité physique régulière, de ne pas fumer ou d’arrêter de fumer, de maigrir si on est en surpoids et d’adopter une alimentation saine : réduction de la consommation d’alcool, de sel, de graisses d’origine animale, augmentation de la consommation de poissons, de fruits et de légumes… La migraine et la prise de contraceptifs oraux après 35 ans, peuvent être aussi des facteurs favorisants. On peut aussi diminuer le risque d’AVC en faisant régulièrement des bilans de santé, notamment vers la cinquantaine en l’absence de facteurs de risque identifiés avant.Peut-on conduire après avoir été victime d’un AVC ?Il n’existe pas en France de délai imposé avant d’envisager la reprise de la conduite automobile. Néanmoins, en cas de séquelles, le sujet doit valider la possibilité de reprise auprès d’un médecin agréé par la préfecture. Celui-ci tient compte des séquelles tant physiques que cognitives et comportementales. Certaines séquelles physiques peuvent être compensées par des aménagements (boule au volant, commandes au volant, boîte automatique, inversion des pédales…), tandis que d’autres sont rédhibitoires. Une évaluation sur véhicule réel ou sur simulateur de conduite peut être très utile. L’aptitude/inaptitude, peut être temporaire ou définitive.Que faut-il prévoir pour le retour de mon mari chez nous après son AVC ?Tout va dépendre de son état et des éventuelles séquelles. Il convient bien entendu de travailler en très étroite liaison avec l’équipe soignante. La rééducation sera commencée au sein de l’hôpital, puis poursuivie dans un établissement spécialisé. Le malade séjourne généralement 2 mois dans un centre de rééducation, mais il faut avoir conscience que la rééducation ne s’arrête jamais, notamment en ce qui concerne la rééducation orthophonique afin que le patient puisse reparler correctement.Il faut savoir aussi qu’un handicap ne concerne pas seulement des déficits moteurs. Il faut y ajouter aussi, selon le cas, outre des troubles du langage, des troubles de la compréhension, de l’attention, de la mémoire… tout cela peut être aussi amélioré à moyen/long terme par divers types d’activités ainsi que par des auto-exercices.Le retour au domicile peut nécessiter la mise en place de soins, d’aides techniques (déplacements…), d’aménagement et d’aides humaines. Chaque cas est différent.
Les questions à l’officine
Publié le 29/06/2021
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Article précédent
Rappel physiopathologique
Article suivant
Chez le médecin
Les mots du client
Rappel physiopathologique
Les questions à l’officine
Chez le médecin
Les traitements