1. Banale, l’angine aiguë :
A) À une origine essentiellement virale ;
B) Est essentiellement due à la présence d’un streptocoque bêtahémolytique ;
C) Peut s’accompagner d’un syndrome abdominal (douleurs coliques, etc.) ;
D) Impose un recours systématique à une antibiothérapie ;
E) Peut compliquer une mononucléose infectieuse.
2. Le paracétamol est l’une des stars des rayons en cette saison froide. La connaissez-vous suffisamment ?
A) Il est antalgique, antipyrétique et faiblement anti-inflammatoire ;
B) Il bloque les cyclo-oxygénases comme l’aspirine ;
C) Il peut induire une cytolyse hépatique chez l’enfant au-delà d’une dose unique de 250 mg/kg ;
D) La posologie quotidienne maximale chez l’adulte est de 6 g ;
E) Un surdosage se traduit par s’observant dans les 24 heures.
3. La vaccination constitue l’arme prophylactique essentielle contre la grippe.
A) Les vaccins commercialisés associent trois anatoxines correspondant à celles reconnues comme les plus virulentes en fonction des observations de l’OMS ;
B) Les vaccins sont obtenus par culture du virus grippal sur des cellules de rein de hamster chinois ;
C) La vaccination est conseillée courant décembre, avant que l’épidémie ne concerne la France (statistiquement dès janvier) ;
D) Le vaccin antigrippal ne doit pas être administré à un sujet immunodéficient ;
E) L’immunité est acquise en dix à quinze jours.
4. Vous avez dit acide ascorbique ? Quel est le vrai ? Quel est le faux ?
A) La vitamine C ne doit pas être administrée en même temps que de l’huile de paraffine ;
B) Administrée à une dose supérieure à 3 g/j, elle peut être à l’origine de diarrhées ;
C) L’acide ascorbique peut être à l’origine d’une lithiase rénale ;
D) Il peut perturber le dosage de la créatinine ;
E) De fortes doses de vitamine C peuvent entraîner une hémolyse chez le patient déficitaire en G6PD.
5. Laryngites et épiglottites peuvent avoir des conséquences graves, notamment chez un l’enfant :
A) Chez un adulte, une dysphonie accompagnée de fièvre persistante évoque une laryngite virale ;
B) le « croup » est une laryngite diphtérique ;
C) une épiglottite aiguë se traduit notamment par de la toux ;
D) une épiglottite aiguë impose un traitement d’urgence ;
E) l’enfant atteint d’une épiglottite aiguë est positionné en décubitus dorsal afin de faciliter sa respiration.
Réponses : 1) A) oui ; B) non ; C) oui, notamment chez l’enfant ; D) non ; E) oui, dans le cas d’une angine pseudo-membraneuse.
2) À). oui ; B) oui ; C) non : 150 mg/kg ; D) non : 4 g ; E) Non, par des signes digestifs (nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales.
3) A) non : il s’agit de vaccins inactivés associant des virions fragmentés ou des Ag de surface de trois souches grippales ; B) non, par culture sur œuf embryonné (CI si intolérance aux protéines d’œuf) ; C) non, en octobre ; D) si : il peut l’être, notamment pour le patient VIH + ; E) non, en général en 2 à 3 semaines, pour une durée de 9 à 12 mois.
4) A) non ; B) non : dès la dose de 1 g/j ; C) oui ; D) oui ; E) oui.
5) A) oui, mais ce signe fait aussi évoquer un cancer pharyngolaryngé : un examen s’impose ; B) oui ; C) non, jamais de toux ; D) oui, avec hospitalisation en milieu spécialisé ; E) non, surtout pas : risque de mort subite.
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