À tout médecin qui serait tenté de se déconventionner en signe de protestation contre l’introduction du tiers payant obligatoire, la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de la Sarthe signale que cette « sortie » est possible mais qu’elle s’accompagne de quelques effets secondaires.
En tout premier lieu, les patients ne pourront plus prétendre qu’à un remboursement dérisoire, 0,43 euro pour une consultation dont le montant aura été fixé librement par le praticien « avec le respect du tact et de la mesure ». Les prescriptions, en revanche, continueront d’être prises en charge.
Mais surtout, et ce point pourrait faire reculer plus d’un médecin frondeur, l’assurance-maladie cessera de prendre en charge une partie des cotisations sociales du praticien, comme cela est le cas pour tout médecin conventionné. Enfin, il ne sera plus question pour le médecin de prétendre à la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) ou autres rémunérations complémentaires comme le forfait annuel de 40 euros pour les patients en ALD ou les majorations de médecins traitants pour les consultations de personnes âgées.
Et malicieusement, la CPAM de la Sarthe précise que tout déconventionnement n’est pas irréversible. « Je vous informe que le choix d’exercer à nouveau dans le cadre conventionnel est possible à tout moment et sans délai de carence. Il suffit dans ce cas d’adresser un courrier à la CPAM en recommandé avec accusé de réception, faisant état de cette demande », indique dans une lettre le directeur de la caisse de la Sarthe.
Article précédent
Vers une diversification de la rémunération
Article suivant
Philippe Gaertner prépare un tour de France
La FSPF entendue par Marisol Touraine
L'EBE moyen perd 10 000 euros
Une ROSP pour les médecins qui appliquent le tiers payant ?
L’USPO veut lancer le débat sur l’avenir de l’officine
Quelle formation et quelle rémunération ?
L’honoraire fait toujours débat
Contrôles en chaîne à l’officine
La situation s’aggrave, selon l’USPO
De nouvelles règles arrivent
Des propositions pour faire évoluer l’honoraire
L’an I de la nouvelle rémunération
Rémunération : des chiffres contestés
Le Manifeste pour la pharmacie française
FSPF : la nouvelle rémunération a limité les dégâts en 2015
La FSPF demande une aide pour le déploiement des LAD
L'honoraire à l'ordonnance se profile
Le médicament recule de 2,7 % sur un an
Vers une diversification de la rémunération
Les médecins mis en garde contre la tentation du déconventionnement
Philippe Gaertner prépare un tour de France
Salaires : une hausse du point dans les tuyaux
Premier versement en 2017
Les métiers de la pharmacie mieux rémunérés
Les ROSP 2016 entrent en vigueur
Que toucherez-vous pour la transmission des RPPS ?
L’UNPF à la Cour des Comptes
TFR : neuf mois pour sauver le clopidogrel
L’honoraire sous l’œil des experts
De l’éthique de l’étiquette
Avenir de la profession : réunion demain à 18 h 30
ROSP génériques : 6 000 euros par officine
Unis, les syndicats obtiennent des engagements du ministère de la Santé
Marge : - 8,3 % en janvier
L’émission de M6 qui révolte les pharmaciens
Une économie en panne
Salaire des pharmaciens : 3 417 euros en moyenne
La ROSP génériques 2015 est versée
Prix des médicaments : l’UNPF veut négocier avec le CEPS
Les ROSP pour 2016 signées
Une prime de 4 514 euros par médecin
Formation continue : la prise en charge revalorisée
PLFSS 2017 : l’USPO appelle à la concertation
L’extension des entretiens pharmaceutiques publiée au « JO »
Vers une hausse de 0,8 %
Marge : l'USPO propose de relever le seuil de la cinquième tranche
Une hausse de 0,8 %
ROSP 2016 : les inquiétudes de l’UNPF
Un début d’année catastrophique
Économie : les mauvais chiffres de mars, selon l’USPO
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires